Mémo des erreurs communes de réglages reflex en voyage

Cela faisait un petit moment que je n’avais pas publié d’article sur la photographie. Je reviens donc sur ce sujet avec un nouveau mémo de réglages de reflex, après le succès du premier, cette fois sur les erreurs les plus communes de réglages de reflex.

On dit souvent que l’on apprend de nos erreurs : c’est on ne peut plus vrai lorsqu’on photographie avec un reflex ! Alors je vous propose aujourd’hui d’apprendre de mes erreurs !

J’ai fait ce mémo par rapport à mon expérience personnelle, ce sont les erreurs que je répète le plus souvent, mais je suis presque sure que vous les faites aussi (personne n’est parfait !).

Suivez le guide pour éviter les erreurs les plus fréquentes en photographie avec un reflex (ou un hybride) et améliorer ses images !

Voici donc les explications détaillées des différentes rubriques du mémo à télécharger.

Erreur #1 : Photographier en Jpeg

venise de nuit, grand canal
Photographie de nuit en pose longue, en mode jpeg

Ce débat revient régulièrement entre les photographes, mais moi je me suis faite ma propre idée : photographier en jpeg est une grosse bêtise. J’ai recommencé à le faire depuis que j’ai mon D5600 car ces fichiers RAW sont 2 fois plus volumineux que ceux de mon ancien reflex. J’ai donc pensé que je gagnerais de l’espace dans ma carte SD et mon disque dur choisissant l’option jpeg pour la plus part des photos et ne basculer en RAW que lorsque c’est nécessaire.

Sauf que dans la pratique, j’oublie presque à chaque fois de changer mon format, résultat j’ai shooté des scènes aux conditions de luminosité limites en format jpeg, que je ne peux pas corriger en post-production. J’ai fait cette erreur à Venise, lorsque j’ai photographié le grand canal de nuit, et que je me suis retrouvée dans l’impossibilité de corriger l’éclat lumineux du lampadaire à droite sur l’image. J’ai reproduit la même erreur à Istanbul, lorsque j’ai photographié la citerne basilique très sombre : je ne peux pas retoucher la luminosité sur les photos (heureusement que je n’ai pas fait la même bêtise  pour les photographies de mosquées au coucher du soleil !).

 

Erreur #2 : Réglage d’exposition

églsie milan
Photo volontairement sous-exposée pour limiter le temps de pose

J’ai compris l’intérêt de cette fonctionnalité que très récemment : pour ma part je l’utilise surtout lorsque je photographie en environnement sombre.

Le reflex attend normalement d’avoir une luminosité optimale pour déclencher mais dans une église par exemple, il n’y aura jamais assez de lumière, alors le boitier augmente automatiquement le temps de pose, ce qui conduit à des photos floues (sans trépied).

Pour pallier à cela, je baisse l’exposition avec l’outil « correction d’exposition« , ce qui autorise le boitier à déclencher, même si la photo est un peu sombre. Je la retouche ensuite en post-production pour avoir la bonne luminosité (mais souvent il n’y en a même pas besoin, car je souhaite garder volontairement cet aspect sombre).

Pour résumer, voici les solutions pour photographier en lieu sombre :

Solution Augmenter le temps de pose Augmenter les iso Augmenter l’ouverture Corriger l’exposition
Résultat L’appareil doit être posé sur un support et le sujet statique Risque de bruits sur la photo Perte de l’arrière-plan (profondeur de champs plus faible) Photo sombre

 

En fin de session photo, je range mon reflex sans avoir remis mes réglages en standard. Lorsque je re-shoote dans des conditions différentes, je ne me rends pas compte que toutes mes photos sont maintenant sous-exposées et je me retrouve avec des images toutes sombres (ce qui m’est arrivé en Turquie, par temps nuageux).

 

Erreur #3 : Réglage de l’ouverture (profondeur de champs) et la mise au point

toucan vu de face
Photo d’un Toucan au Brésil avec faible profondeur de champ

Comme je l’expliquais déjà dans mon mémo des réglages de reflex en voyage, si on veut réaliser des portraits ou des prises de vue de détails proches, la profondeur de champs doit être réglée au minimum (ouverture maximale donc f/2.8, f/1.8 etc) afin de flouter l’arrière-plan.

Si vous oubliez ce réglage sur le boitier et que vous allez photographier un paysage, vous risquez d’avoir une image avec une mauvaise mise au point et un arrière-plan un peu flou, pas forcément visible sur le minuscule écran du reflex.

Il faut donc penser à remettre des réglages « basiques » avant d’éteindre son appareil (pour ma part je laisse généralement mon ouverture sur f/5).

Pour la prise d’un vue d’un portrait, je préfère passer à une  mise au point sélective et sélectionner moi-même le collimateur afin de bien le placer sur les yeux de mon modèle. Lorsque je laisse le boitier décider tout seul de la mise au point, celle-ci peut être très aléatoire, surtout si la profondeur de champ est faible (imaginez que votre boitier fasse la mise au point sur le nez de votre modèle, laissant le reste du visage légèrement flou…).

Bien que ce réglage soit l’idéal pour le portrait, il n’est pas adapté au paysage si on oublie de sélectionner le collimateur ou encore si on veut photographier un sujet en mouvement (sélection du collimateur impossible !).

 

Erreur #4 : Ne pas nettoyer sa lentille

Cela peut sembler évident mais il arrive souvent que l’on oublie de nettoyer son objectif. Dernière prise de vue sous la pluie ou dans un environnement poussiéreux, reflex rangé dans la précipitation et voilà que l’objectif se retrouve avec un parasite. Si celui-ci n’est pas visible lors de la visée (car situé dans un coin par exemple), un défaut risque d’apparaitre sur toutes les photos une fois visionnées sur pc, la catastrophe ! Evidement il est possible de les retoucher, mais c’est un travail monstrueux, et suivant le type de photo pas toujours facile à réussir.

La solution est donc de vérifier régulièrement l’état de son objectif au moment de le sortir ou de le ranger dans son sac, et de toujours avoir sur soi de quoi le nettoyer. Pour ma part je ne jure que par mon fameux Lenspens, qui m’a sauvé la vie à plusieurs reprises. (Notamment quand j’ai mis du sable du désert dans le mécanisme de mon objectif, aie aie aie !). Je l’ai acheté suite à ma mésaventure en Italie il y a quelques années, et je ne l’ai jamais regretté ! (j’ai un stylo pour l’objectif et un autre pour le capteur).

Erreur #5 : Mode de mise au point

bouton mise au point manuelle sur l'objectif nikon

Cette erreur est la moins commune des 6 je pense car nous ne photographions plus beaucoup avec la mise au point manuelle. Cependant, il arrive que dans certaines conditions vraiment spécifiques mon boitier ne puisse faire la mise au point automatiquement. Je pousse donc le petit bouton sur l’objectif afin de passer en mise au point manuelle, et je règle celle-ci avec la bague de l’objectif.

Il m’est arrivé une fois de l’oublier, et de continuer à photographier avec la mise au point manuelle, avant de me rendre compte au bout d’une dizaine d’images que la mise au point ne se faisait pas au bon endroit !

Conclusion : ne jamais laisser l’objectif réglé sur mise au point manuelle. Jamais.

 

 

 

Erreur #6 : Oublier le HDR

photo avec ou sans hdr
@petitparcautourdumonde

Voici mon erreur la plus commune et la plus frustrante ! J’oublie systématiquement que je peux utiliser le HDR. Su mon ancien boitier ce mode m’existait même pas, ce qui m’aurait obligé à réaliser les réglages à la main, ce que je n’ai donc jamais tenté de faire, grosse bêtise.

Mais sur mon boitier actuel, le D5600, le HDR existe et il suffit de demander au boitier de faire tout le boulot ! Mais je n’y pense pas ! Effectivement le HDR ne s’emploie et n’est utile que dans des situations bien spécifiques : lorsque la luminosité est mal répartie, qu’une partie de la photo se retrouve sous-exposée alors qu’une autre sur-exposée.

La solution consiste donc à prendre deux photos successivement : une photo surexposée (donc la partie à l’ombre apparaitra bien) et une identique sous-exposée (donc la partie au soleil sera visible). Il faudra ensuite utiliser un logiciel de retouche comme Lightroom pour fusionner ces deux photos et obtenir l’image parfaite.

Comme j’ai pas envie de me fatiguer et que je connais des blogueurs qui ont fait un super article explicatif, je vous envoie chez Petit Parc autour du monde pour tous les détails techniques !

 

[su_divider top= »no » style= »dotted » divider_color= »#fca876″ size= »2″ margin= »50″]

[su_button url= »https://www.lagalerie-blog.fr/wp-content/uploads/2018/06/memo2-2.pdf » target= »blank » style= »soft » background= »#ffffff » color= »#000000″ size= »5″ radius= »5″ icon= »icon: arrow-circle-right » icon_color= »#ff9666″ desc= »Télécharger le mémo »][/su_button]

memo des erreurs réglages de reflex

Je n’ai listé ici que 6 erreurs communes, mais il y en a beaucoup plus. Je vous invite d’ailleurs à ajouter vos erreurs les plus communes (je suis vraiment très curieuse de les découvrir !)

 

Mes explications restent relativement basiques mais si vous avez des questions, n’hésitez pas à les poser en commentaire, cela m’aidera à compléter l’article et le mémo !

Mémo des erreurs de réglage de reflex communes : découvrez comment améliorer vos photos et éviter les erreurs des débutants ou pas ! #reflex

38 Comments

  1. J’ai toujours un peu de mal avec l’exposition, surtout parce que je me mets en tout-manuel (un prof de photo à la fac nous avait dit qu’on pouvait se mettre en priorité vitesse pour n’avoir à régler que l’ouverture, mais je n’aime pas trop) et que mon écran LCD est soit trop lumineux, soit pas assez… du coup j’ai fini par comprendre l’intérêt de l’histogramme, pour pouvoir voir si je me suis foirée (ou plutôt à quel point haha :P) et régler. J’ai tendance à plus naturellement pousser les iso.

    Pour l’ouverture, une photographe avait donné ce moyen mnémotechnique : plus le chiffre derrière « f » est grand, et plus il y a de plans nets dans l’image.
    En parlant de mise au point sélective et de choix du collimateur, j’ai un problème et peut-être que tu pourras me répondre : j’ai changé d’objectif il y a peu, c’est un Nikon, comme le boîtier. Avec mes autres objectifs je peux choisir le collimateur sans problème quand j’ai enclanché la mise au point « automatique » sur le petit bouton de l’objectif. Mais sur ce nouvel objectif, quand je met mon bouton en automatique, c’est lui qui choisit le curseur. Or, mon problème c’est que je ne peux pas passer en manuel pour contourner le problème, parce que ça me fait toujours des « faux-net » une fois que je mets les photos dans l’ordi. Est-ce que tu saurais me dire ce que j’ai mal fait pour pas pouvoir choisir mon collimateur quand le bouton sur l’objectif est en « automatique » ?

    1. Bonjour,
      Ton problème est bisare, surtout par rapport à la marque de l’objectif… J’ai un objectif Sigma et un petit Nikkor (Nikon) de 30mm et ils réagissent exactement pareil. La mise au point sélective ne vient pas de l’objectif mais du boitier : est-ce que tu as bien sélectionné mise au point sélective dans tes menus ? on explique ici comment faire : https://www.nikon.fr/microsites/digitutors/fr_FR/d5300/functions/afareamode_finder_singlepoint.html
      Lorsque je fais cette sélection, je peux déplacer mon curseur où je veux : attention, il y a aussi une petite subtilité, si je suis dans le menu visionnage de photo, mon curseur ne se déplace pas dans le viseur, il faut bien revenir au menu de prise de vue (ce bug m’énerve beaucoup d’ailleurs…)
      En espérant avoir aidé un peu 😉

    2. Bonjour ! Merci d’avoir pris le temps de me répondre ! 🙂
      Entre-temps je suis allée farfouiller dans mes paramètres et effectivement la mise au point sélective n’était pas enclenchée (mais je comprends toujours pas pourquoi elle s’est enlevée toute seule en changeant l’objectif) !

  2. bonjours je suis novice dans la photographie. J’ai un Nikon D5600 et j’aurais besoin de vos conseilles .Voilà j’ai mis une carte 64 gigas dans mon appareil et je ne fais que 4 ou 5 photos et il m’annonce que ma carte est pleine . Quel serait les réglage ? Ou carte non compatible ?
    Merci de m’éclairer de vos solutions!!

    1. C’est effectivement pas normal… En quel format faites vous vos photos ? Raw ou jpeg ?
      En premier lieu je vous conseille de formater votre carte sd via le menu du reflex. Cela solutionnera peut etre le probleme.

  3. Milla, personnellement j’aime beaucoup votre blog qui ne s’adresse pas à des « super experts » mais à des gens comme moi qui sont des amateurs « un peu éclairés » et qui cherchent à progresser.
    La question que je me pose : peut-on faire du HDR sur LightRoom à partir d’une seule prise de vue en .raw (export jpeg) que l’on sous exposerait (export Jpeg -1 ) puis sur exposerait (export jpeg +1) ?

    1. Re Brigitte,

      Ben oui, en fait vous venez de décrire la procédure ^^ mais ça nécessiterait toujours de fusionner plusieurs images et ça ne servirait pas à grand chose, les jpegs sur et sous-exposés n’auraient pas plus d’infos que le RAW seul (logique puisqu’ils viendraient du RAW), le but du HDR est d’élargir la plage dynamique or le raw contient déjà le maximum de dynamique que peut offrir le capteur. Pour élargir la plage il faut donc au pire combiner beaucoup de jpegs sur et sous-exposés légèrement à la prise de vue, au mieux le faire en raw avec l’avantage de ne pas avoir à en faire autant qu’en jpeg pour obtenir la même latitude.

    2. Alex, tu es plus reactif que moi !! lol
      Brigite => je rejoint Alex sur sa réponse, une seule photo ne suffit pas (j’ai posé exactement la même question il y a quelques temps lol!). Mais si tu as déjà un fichier Raw, tu peux faire pas mal de choses déjà en terme de retouches. (parfois je préfère prendre une photo en RAW que trois photos en HDR jpeg).

    3. Merci Alex de ces précisions ! J’avais imaginé pouvoir faire du HDR à partir d’un seul fichier mais effectivement cela n’a pas d’intérêt. Cela n’augmentera pas la dynamique, puisqu’elle restera la même sur toutes les vues travaillées à partir du .raw d’origine.

    4. De rien Brigitte, à noter aussi que la dynamique baisse avec la montée en ISO, donc pour avoir le maximum de dynamique il vaut mieux utiliser des techniques pour ne pas trop devoir monter la sensibilité, les scènes statiques avec l’utilisation d’un trépied sont évidemment les meilleures situations pour le HDR mais attention à ce que l’effet ne soit pas trop prononcé sinon ça devient vite…pas beau, selon certains ^^.

  4. Bonjour
    Pour le piètre amateur que je suis, je trouve ce mémo très utile
    A cette liste d’erreurs, je rajouterai une que je commence à mieux maîtriser, c’est le choix des ISO
    ENcire merci Milla

    1. Merci pour ton commentaires ! C’est vrai que le choix des iso n’est pas toujours simple, bien que plusieurs appareils le propose au automatique (je préfère le gérer moi même pour éviter les mauvaises surprises).

  5. Bonjour Milla,
    le débat jpeg/raw n’en est pas vraiment un, c’est comme comparer une pomme et le cageot duquel elle provient ^^. Au prix des cartes actuelles le plus simple serait de mettre une carte plus capacitive ou encore faire ce qu’on devrait tous s’obliger à faire et qu’on faisait en argentique mais par contrainte matériel: réduire le nombre des photos 😉 . J’ai remarqué que la principale différence quand je vois le poids d’un dossier de mes dernières vacances vs les anciennes, c’est plusieurs milliers de photos lol.
    Pour la correction d’exposition déjà bravo de ne pas avoir inventé que ça fait gagner du temps de pose comme on l’entend souvent, quelle horreur :p, en revanche l’intérêt est plutôt dans les situations où le boitier se trompera dans l’expo car il vaut généralement mieux remonter les ISO et baisser l’expo en post-prod si on veut une ambiance sombre, le bruit sur la photo retrouvera une allure identique à la photo sous-exposée par la correction et si on veut une expo « normale » le fait de monter l’expo en PP risque d’en ajouter plus.
    Pour la mise au point un conseil: passe à AF-C S 😉 . Tu sélectionnes toujours ton collimateur mais si d’un coup tu passes d’un sujet immobile à un sujet en mouvement tu peux le suivre sur le collimateur, et même en portraits ça compensera un peu au cas où toi ou ton sujet bouge.
    Pour le HDR effectivement le réglage boitier ne s’applique pas en RAW, tout simplement car avec HDR activé en gros la photo n’est prise qu’une fois et le logiciel du boitier se charge d’en créer une sous-ex et une sur-ex puis en fait une fusion définitive comme le ferait LR, à la différence que dans LR on peut le faire avec des RAW donc des images ayant déjà des infos de dynamique plus importants alors que le boitier partira d’un jpeg unique. Après je ne dirais pas qu’oublier le HDR est une erreur, c’est d’abord un choix. Essayer systématiquement à tout prix d’avoir toutes les parties d’une photo exposées « correctement » est une erreur plus grave 😀 .
    Une grosse erreur aussi à mon sens est de ne pas anticiper les photos qu’on va faire, car c’est le type de photo qui va en grande partie déterminer les réglages, on ne prépare pas son appareil de la même manière quand on va visiter une église et quand on va faire des couchers de soleil sur la plage ou des oiseaux dans un zoo.

    1. Merci beaucoup pour ces explications très détaillées ! C’est super d’avoir le retour d’un autre passionné de photo sur des sujets qui me posent problème ! Je vais essayer d’appliquer tes conseils pour l’auto-focus (je ne suis pas familière avec le mode AF-C S). Concernant le HDR j’avoue que je ne m’étais pas penchée sur le mécanisme derrière, vu comme sa c’est vrai que j’ai plutôt intérêt a prendre deux photos en RAW réglée manuellement et voir ce que je préfère en faire par la suite en post-production (photo parfaite « catalogue » ou phot réaliste lol).
      Et le manque d’anticipation, c’est vraiment mon erreur classique ! Mais pendant les visites je suis souvent autant captivée par l’intérêt du lieu que par la prise de photos !

    2. Le mode AF-C S s’utilise comme le mode AF-S S avec suivi du sujet dans le collimateur tant que tu ne déclenches pas. J’oubliais aussi un réglage qu’on utilise de moins en moins sous prétexte que la mesure matricielle est assez évoluée aujourd’hui, c’est le mode de lumière spot, pour la photo dans l’église par exemple avec le collimateur central et la mesure spot la photo aurait été sous-exposée de base (ou plutôt aurait été exposée pour les hautes lumières), pour encore faire un parallèle avec l’argentique c’est à peu près la même chose qu’à l’époque quand on plaçait le posemètre soit à côté de l’appareil (mesure matricielle) soit à côté du sujet (mesure spot).

    1. « Je n’ai pas essayé, je vais regarder ça » …

      Comment peux on écrire cela et faire un blog de photographie ?! Evidemment que ce n’est pas compatible … Le raw est un fichier brut, il ne saurait être modifié en un résultat HDR …
      Avant de donner des conseils en mousse, peut être faudrait il être au point sur les bases ?

    2. Alors je prends le temps de répondre alors que je ne devrais pas :
      1- Ici, c’est MON blog => donc j’écris ce que je veux.
      2 – je ne suis pas une experte, je n’ai jamais prétendu l’être et je prends toujours en compte les corrections/suggestions de mes lecteurs (ils m’apprennent des choses et nous le partageons avec le plus grand nombre, le but de ce blog)
      3 – visiblement vous, vous êtes l’expert ultime de la photographie, j’attends de voir votre blog 😀
      Bonus : le raw est un fichier brut, cependant vous réglez bien l’exposition et l’ouverture pour le réaliser non ? pourquoi le boitier ne pourrait-il pas shooter par exemple 3 raw : sous-exposé, exposition normale, et surexposition ? puis à nous de faire l’assemblage sur pc.

    3. De rien Milla, pour répondre au bonus c’est déjà ce qu’on peut faire grâce à la fonction bracketing mais le résultat est forcément un jpeg 😉 . Avec des reflex d’entrée de gamme on n’a pas toujours accès à cette fonction donc il faut changer un réglage soi-même entre chaque photo.

    4. Oh et pour revenir sur ce que j’ai dit plus haut j’avais dit une demi-bêtise, ou plutôt je n’ai pas été complet, on peut aussi régler le HDR du boitier sur plusieurs jpegs et pas seulement un (enfin ça dépend aussi de la gamme du boitier, par exemple sur D5500 c’est sur un seul et sur D7100 tu peux l’activer soit sur un soit sur une série de jpegs) mais le but étant toujours d’agrandir la plage dynamique on obtient de meilleurs résultats en raw avec un assemblage par un logiciel dédié.

    5. Merci pour ces précisions.
      Bien que j’ai ouvert le débat, pour ma part je réalise encore mes photos en RAW et après je me débrouille avec les réglages en post-production pour optimiser l’exposition. Mais j’avoue que j’ai encore quelques problèmes à obtenir de belles photos de montagne par exemple, un milieu où les contrastes d’exposition sont extrêmes. (typiquement des images comme celles-ci avec un premier plan et arrière plan exposés parfaitement )

    6. Oui c’est le genre d’images où le HDR peut être utile si on n’en abuse pas trop, ou encore un filtre GND si on ne veut pas trop faire de montage en post-prod.

    7. @Milla : la photo citée en lien n’est pas bonne à mon sens : on voit sur les crêtes boisées un contour autour des arbres qui dénote soit un montage de 2 photos soit un traitement mal géré entre le plan médian et l’arrière plan 😉

    8. Je parle de la fonction bracketing, pas de la technique du bracketing (pour ça que j’ai dit que sur certains il faut faire ça manuellement) 😉 .

    1. oups…le petit mémo aurait pu servir ! J’espère que tu n’a pas raté trop de photos ! J’ai également refais cette erreur lors d’un mariage ce weekend (j’ai du rater 5-6 photos, malheureusement à un chouette moment, tant pis…)

    1. De rien, j’espère que c’est utile ! Je vais m’imprimer une version de ce petit guide pour l’emporter avec moi en voyage !

Répondre à Enirtourenef Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *