Voyage en Egypte : Visite du Caire

Cet article fait partie de la série d’articles consacrés à mon voyage en Egypte.

Arrivée au Caire

Voici enfin arrivé le moment tant attendu de notre voyage en Egypte : ce voyage je l’ai rêvé pendant des années, depuis que petite je lisais des livres, fascinée par l’Egypte ancienne et ses légendes. Lorsque l’occasion s’est présentée de découvrir enfin cette merveilleuse culture, je n’ai su refuser. Ce sera mon voyage de la décennie !

Pour les infos pratiques, je vous renvoie vers l’article Voyage en Egypte : Infos pratiques.

Ici nous verrons la première partie du voyage : Le Caire 

Le vol jusqu’au Caire se déroule bien, et le contact de notre agence de voyage vient nous retrouver à l’aéroport avec un chauffeur. La vraie aventure commence avec la découverte de la conduite égyptienne (je devrais dire Cairote) : je n’avais jamais vu cela de ma vie !

Conduire à l’égyptienne

Dans des rues encombrées au possible, sur plusieurs voies (parfois jusqu’à 6 !) les automobilistes slaloment en se frôlant de quelques centimètres à pleine vitesse ! De la folie pure ! Et attendez de traverser les rues … une épreuve ! Tout cela sous un joyeux concerto de klaxons qui ne s’arrêtent … jamais ! Klaxon pour avancer, pour avertir le piéton que l’automobile est derrière, pour l’avertir de ne pas traverser (voiture prioritaire ?), pour prévenir les autres automobiliste de la présence … d’une voiture,… en gros pour tout et n’importe quoi.

Cela donne une ville très animée sur un fond de cacophonie permanente. Et au milieu de tout cela, des centaines de piétons marchant tranquillement au bord des routes (trottoirs inexistants, ou occupés … par des autos!) sans se soucier le moins du monde de la circulation. Bref, dépaysement express garantit !

Se déplacer au Caire

Lors de nos temps libres sur le premier jour nous nous sommes déplacés exclusivement en Uber : l’application (la même qu’en France) permet de trouver assez rapidement un chauffeur à proximité (lorsqu’ils ne sont pas coincés dans les bouchons) et offre l’énorme avantage de ne pas se faire arnaquer sur les prix comme avec les taxis.

Les Visites

La ville du Caire en elle-même n’est pas la plus touristique du pays ; les voyageurs y sont surtout de passage pour se rendre aux pyramides de Gizeh puis ensuite descendre vers la vallée du Nil. Néanmoins la ville mérite qu’on s’y attarde quelques jours pour la visiter : après tout c’est ici que vivent une bonne partie des égyptiens (20 millions tout de même !) et donc le meilleur moyen de s’imprégner de leur culture.

La ville a un riche patrimoine à découvrir : elle compte près de 3000 mosquées, dont certaines très anciennes. Elles sont à priori toutes accessibles aux touristes (ce qui est rare, le seul autre pays où j’ai pu les visiter aussi librement étant la Turquie).

Le Caire abrite également les lieux religieux des deux autres religions monothéistes : des églises (coptes) et des synagogues dont une seule se visite (les autres étant ferlées suite au départ des juifs pour Israël).

Sans oublier l’un des lieux les plus important de la ville : le fameux musée du Caire, renfermant un nombre incalculables d’antiquités égyptiennes.

1 – Les mosquées

Nous avions un jour de libre avant le début du voyage organisé : nous avons donc choisi de le consacrer à la visite des principales mosquées de la ville. Nous avons démarré cette journée par la visite de la citadelle, une construction fortifiée située en hauteur et offrant un beau point de vue sur la ville. La mosquée Mohammed Ali située en son sein fut ma préférée lors des visites. En effet elle date du XIXe siècle et fut largement copiée sur la mosquée Aya Sofia à Istanbul.

Nous sommes ensuite descendus de la citadelle pour nous rendre à la mosquée du Sultan Hassan située dans un complexe comprenant également une medersa.

La troisième mosquée visitée fut celle de Ibn Tulun : datant du IXe siècle, celle-ci est restée dans son état initial. Son minaret, unique au monde, vaut vraiment le détour, d’autant qu’il est possible d’y monter.

L’entrée permet également de visiter le musée Gayer- Anderson attenant (il faut ressortir dans la rue pour trouver son entrée) : la visite permet de découvrir la demeure d’un médecin de l’armée britannique au vingtième siècle. La demeure est en fait constituée de deux bâtiments datant du XVIe siècle et sont dans un style traditionnel égyptien. Certaines pièces sont décorées sur différents thèmes : asie, perse, etc.

Pour finir cette journée bien remplie, nous nous sommes ensuite rendus en ville pour visiter à la mosquée El Hazar et le parc éponyme. La mosquée a une renommée internationale grâce à son université. Nous avons effectivement croisé différentes nationalités lors de notre visite.

Nous arrivons au parc El Azhar avec le coucher du soleil, projetant de magnifiques lumières sur les visiteurs. Il y a de nombreuses familles sur leur trente-et-un venues ici prendre des photos de mariage.

Les entrées de la citadelle, de la mosquée du Sultant Hassan (180 LE) et du parc (40LE) sont payantes.

Bon à savoir : les tarifs pour les occidentaux sont plus élevés, si vous possédez un passeport d’un pays arabe, prenez- le pour bénéficier de tarifs réduits (jusqu’à 5 fois moins cher parfois !).

Eglise suspendue au caire
L’église suspendue

2 – Le quartier copte

Nous avons visité cette partie de la ville accompagnés de la guide de notre agence. Au départ ce n’était pas la visite qui m’intéressait le plus, mais finalement cela s’est révélé être une découverte très instructive. Nous avons plongé au cœur de l’histoire des civilisations occidentales en remontant à l’époque de l’éclosion des deux premières religions monothéistes : le judaïsme et le christianisme. Il est étonnant de réaliser à quel point l’Egypte a été le théâtre d’évènements capitaux dans l’histoire de notre culture.

L’Eglise suspendue (El Moallaqah), ainsi appelée car toute la structure du bâtiment repose sur des piliers depuis le IVe siècle, possède un plafond à coque de bateau symbolisant l’arche de Noé.

L’Eglise Saint Serge est un lieu de pèlerinage pour certains : en effet son sous-sol renferme la crypte où la sainte famille se serait réfugiée.

Nous terminons la visite de ce quartier par la synagogue Ben Ezra. Elle n’est plus utilisée aujourd’hui et elle a été restaurée pour être ouverte aux visites.

3- Quartier de la Place Tahrir

La place Tahrir est aujourd’hui mondialement connue puisqu’elle a été le siège de la révolution égyptienne en 2011.

Transformée depuis, elle abrite aujourd’hui un obélisque qui s’élève au centre du rondpoint, entouré par ces quatre magnifiques sphinx venant de Louxor.

Juste en face se trouve le très célèbre Musée Egyptien, qui renferme un nombre impressionnant d’antiquités. Pris d’assaut par les touristes dès son ouverture, il fait partie des incontournable du Caire (en attendant l’ouverture du Grand Musée près des pyramides).

Nous y découvrons des stèles gravées de magnifiques hiéroglyphes, des statues d’une exécution incroyable, et des momies en veux-tu en voilà ! Les trésors de Toutankhamon se trouvent également ici, soigneusement mis en valeur dans des vitrines. Cela permet d’admirer toute l’étendue du savoir-faire de l’Egypte antique : je pense que question bijoux et parures l’humanité ne fera jamais mieux. Le musée étant assez grand et très prisé, l’aide d’un guide pour la visite se révèle vraiment utile : cela permet de ne pas rater les pièces maitresses du musée.

Nous terminons notre visite du Caire par une balade dans l’immense souk khan El-Khalili. Ce souk me fait beaucoup penser à celui d’Istanbul : le centre est occupé par de petites boutiques (de bijoux et statuettes) et tout autours se situent des stands de souvenirs. Il est très difficile d’y acheter quoi que ce soit : les vendeurs font tout pour proposer des tarifs défiant l’intelligence humaine, et la négociation est pénible et longue. Donc je n’ai rien acheté.

egypte pinterest

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